Les chercheurs utilisent le biocollecteur d’air Coriolis μ pour surveiller la présence d’agents pathogènes viraux au sein des centres de traitement des eaux usées grâce à une approche métagénomique.

Récemment, l’étude des risques professionnels pour les travailleurs des centres de traitement des eaux usées (CTEU) a suscité un intérêt croissant. La contamination microbiologique des échantillons d’eaux usées est maintenant relativement bien caractérisée grâce à un corpus croissant de littérature sur le sujet. Cependant, même si la plupart des maladies affectant les CTEU sont d’origine virale, la présence de virus dans les aérosols des centres de traitement des eaux usées est peu étudiée. De plus, la plupart des risques professionnels liés aux CTEU sont associés à des virus transmis par les aérosols, comme les norovirus et les rotavirus (qui provoquent des gastro-entérites), la grippe, ou encore les adénovirus, les rhinovirus et les entérovirus (responsables du rhume).

Cette étude utilise une nouvelle approche métagénomique pour caractériser les communautés virales au sein des aérosols des centres de traitement des eaux usées. Le biocollecteur d’air Coriolis μ (Bertin Technologies, Montigny-les-Bretonneux, France) a été utilisé pour la collecte des échantillons dans les centres de traitement des eaux usées, qui ont ensuite été concentrés à l’aide de dispositifs à flux tangentiel et utilisés pour effectuer une analyse qPCR virale.

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