Surveillance de la qualité de l’air dans les sites archéologiques - Bertin Technologies

Surveillance de la qualité de l’air dans les sites archéologiques

Johann LEPLAT, Alexandre FRANÇOIS & Faisl BOUSTA | Laboratoire de Recherche desMonuments Historiques, Microbiologie (France)

Contexte

La préservation du patrimoine culturel est devenue une préoccupation croissante au cours des dernières décennies. Les micro-organismes ont été identifiés comme des biodéteriogènes potentiels qui peuvent endommager une variété de matériaux culturels et de sites archéologiques. La colonisation des micro-organismes sur les surfaces de ces objets et/ou sites de valeur, et leur mécanisme de dégradation est généralement lié aux conditions climatiques et environnementales. Par conséquent, les restaurateurs et les conservateurs doivent prêter une grande attention à la variabilité de la qualité de l’air, aux conditions microclimatiques et à l’influence des visiteurs sur la dégradation des sites du patrimoine culturel.

La surveillance de la qualité de l’air et l’évaluation de la quantité et de la diversité des bioaérosols (bactéries, spores fongiques et microalgues) sont donc nécessaires pour caractériser chaque site archéologique et/ou du patrimoine culturel, et déterminer les valeurs de référence à partir desquelles comparer l’effet de l’affluence des visiteurs. Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé un impacteur (système SAS) et le Coriolis µ pour évaluer le microbiome d’un site archéologique avant et après son ouverture au public (Figure 1). Les échantillons collectés ont été utilisés pour identifier la diversité des bactéries, des spores fongiques et des microalgues, ainsi que la quantification de l’Adénosine Triphosphate (ATP).

Figure 1

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