Contexte
L’Aéronautique navale française exploite différents hélicoptères, dédiés à un grand nombre de missions. Parmi les plus récurrentes figurent la lutte contre le trafic de drogue et les missions de recherche et de sauvetage (SAR), qui se déroulent de jour comme de nuit, à une distance inférieure à cent mètres des cibles.
Missions de lutte contre le trafic de drogue : dès qu’un bateau est suspecté de servir à la contrebande de drogue, il est pris en chasse par un hélicoptère de la Marine. A bord de l’hélicoptère, l’observateur se concentre sur la surveillance des activités à bord du bateau poursuivi : le type de bateau, le nombre de passagers, s’ils portent des armes, s’ils ont jeté des colis dans l’eau, et si oui, où. En outre, si un feu est engagé avec les contrebandiers, il doit être justifié ultérieurement auprès du commandement de la marine, au moyen d’images et de vidéos.
Missions SAR : lors de la recherche d’une personne supposée disparue en mer, l’observateur doit couvrir une grande surface avec son NVD afin de détecter la personne disparue. Il doit le faire le plus rapidement possible, car le temps de survie d’un individu immergé est très court. L’espace disponible à bord étant très limité, l’observateur se place derrière le tireur (lors des missions anti-drogue) ou derrière l’opérateur de palanquée (pour les missions SAR) pour effectuer son observation.
