Bertin Instruments enrichit le SaphyRAD, son contaminamètre universel et ergonomique, en le dotant de nouvelles sondes interchangeables et intelligentes pour renforcer leur facilité d’utilisation et les adapter aux rayonnements recherchés dans les secteurs du nucléaire, du médical ou des laboratoires.

 

Le SaphyRAD présentait déjà l’avantage de faciliter les mesures de contamination de radioéléments grâce à sa nouvelle interface intuitive et ergonomique et sa bibliothèque de 20 radionucléides détectables. Grâce au développement de nouvelles sondes, il renforce sa performance et s’adapte à toutes les mesures de contamination existantes.

Quatre sondes interchangeables ont été développées pour évaluer les principaux rayonnements radioactifs présents, alpha, bêta et gamma, dans les secteurs où une contamination est possible. Afin de rendre les mesures directes (autocontrôle ou sur une surface) ou indirectes (par frottis) possibles, une sonde « petite surface » et trois sondes « grande surface » sont disponibles pour le SaphyRAD avec une surface de détection allant jusqu’à 170 cm2.

Une fenêtre de mesure renforcée

« Les capteurs de ces sondes sont équipés d’une fenêtre de mesure pour les protéger et pour ne pas laisser passer la lumière, ce qui peut perturber les résultats. Pour qu’ils arrivent à capter le rayonnement, on utilise du Mylar, une matière très fine mais aussi très fragile » ajoute Julien Villert, chef de produit Radioprotection. Afin de prévenir les déchirures, ce matériau a été renforcé à 3 couches pour lui assurer une meilleure résistance.

Des sondes adaptées à tous les besoins

“Le principal risque dans les centrales nucléaires en exploitation est le risque bêta, tandis que l’industrie du cycle du combustible nucléaire fait face à la fois aux risques alpha et bêta. En médecine nucléaire, la principale préoccupation sera les rayons gamma bêta, mais le risque alpha existe, en alpha-immunothérapie par exemple”, souligne Julien VILLERT. Chaque sonde grande surface est spécialisée dans la mesure d’un rayonnement spécifique ou d’un mélange de rayonnement (à savoir les sondes à double voie de mesure) sans exclure les autres, afin de s’adapter aux spécificités de chaque secteur, que ce soit le cycle du combustible nucléaire ou du démantèlement nucléaire, le secteur des sciences de la vie ou la médecine nucléaire.

Une utilisation facilitée

Enfin, une dernière innovation vient compléter le dispositif. « Nos sondes sont toutes équipées d’un capteur de distance permettant de placer plus aisément le SaphyRAD à l’endroit convenable pour une bonne mesure (de 1 à 4 centimètres de l’objet ou de la personne à contrôler). Si le voyant vert, intégré dans la sonde s’allume, cela veut dire que vous pouvez procéder au contrôle » explique Julien Villert. Par ailleurs, afin d’alerter plus rapidement sans avoir à regarder le moniteur de la sonde, elles sont toutes équipées d’un voyant rouge, qui se déclenche en cas de contamination.

Les sondes, associées aux nouvelles fonctionnalités du SaphyRAD, donnent les moyens aux secteurs utilisant des sources radioactives d’agir préventivement et de réagir rapidement pour protéger leurs personnels, équipements et installations.

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